Ouest France est allé à la rencontre de Manon Guillé lors de son retour pour les fêtes de fin d’année, une manière pour Manon de retrouver ses proches et de raconter ses impressions sur ce premier semestre aux USA au Texas
A 17 ans, la jeune golfeuse de l’Île d’or est inscrite dans une université américaine. De retour en France pour les fêtes de fin d’année, elle explique son choix
Depuis combien de temps jouez-vous au golf ?
« J’ai fait mes premiers pas sur un golf à l’âge de 4 ans, mais j’ai commencé la compétition assez tard. J’ai joué dix ans sur le golf de la Domangère, près de La Roche-sur-Yon. »
Pourquoi avez-vous rejoint le golf de l’Île d’or ?
« Je m’entraînais souvent avec Franck Mora qui est un super coach. J’ai rejoint l’équipe de l’Île d’or où je connaissais certaines filles ; j’avais envie de jouer avec elles. Il y avait une belle équipe et une bonne ambiance. »
Pourquoi, à 17 ans, avoir décidé de partir au Texas ?
« Je voulais poursuivre des études universitaires tout en continuant mes entraînements et mes compétitions de golf. Mon bac en poche, je ne me voyais pas rester en France pendant un an en perdant du temps. Comme j’avais passé les tests d’anglais et de maths qui me permettaient d’intégrer une université américaine, j’ai décidé de partir pour suivre un master de business finances qui se prépare en quatre ans. »
Et pourquoi le Texas ?
« Le barrage de la langue a été parfois un problème, je suis passée par des phases où je ne me sentais pas bien, mais tout le monde m’a bien accueillie. Et puis, les compétitions ont commencé rapidement et j’ai trouvé mes marques. Mis à part le premier tournoi auquel je n’ai pas participé, j’ai été qualifiée pour les quatre suivants. »
Quels ont été vos soutiens dans cette aventure ?
« Mes parents me soutiennent dans mes décisions. Je suis suivie par un sponsor, Golf Addict, qui m’aide énormément au niveau des équipements, ainsi que Fastman qui m’apporte une aide financière pour la saison de golf.»
A moyen terme, quel est votre objectif ?
« J’espère aller le plus loin possible et réaliser mon rêve de devenir professionnelle de golf. Si cela ne se fait pas, je travaillerai dans la finance.»
Quels conseils donneriez-vous à de jeunes sportifs ?
« Je leur dirais qu’il faut oser partir, aller vers les gens tout en restant soi-même.»