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Tennis Magazine : « La filière des universités américaines »

Tennis Magazine a publié un dossier spécial sur la filière des universités américaines et Athletics Partner est cité par le magazine comme l’un des acteurs du marché ! Retrouvez toutes les infos dans cet article !

Vous êtes lycéen ou étudiant, vous jouez au tennis à un bon niveau et vous avez envie de vivre l’expérience américaine ? Alors le « Scholarship USA » est fait pour vous ! Lors d’un cursus de quatre ans (ou moins) selon l’avancée de vos études), vous avez l’occasion d’intégrer une prestigieuse université, obtenir un diplôme reconnu dans le monde entier et progresser en tennis. Le Bac en poche, vous pouvez partir et plus votre classement de tennis est élevé, plus votre bourse sera élevée. Voici les informations à connaître, et des témoignages de ceux qui sont passés (ou passent) par cette borne américaine, étape qui peut être décisive dans une carrière.

5 catégories d'université

Il existe cinq catégories d’université, selon leur taille et leurs critères d’admission.

C’est la plus haute division universitaire.  Elle regroupe plus de 250 universités. Celles-ci sont les plus sélectives quant aux critères d’entrée.

Les universités qui composent cette division sont de plus petites tailles. Les critères d’admission sont plus souples.

Les contraintes académiques y sont les moins importantes, mais ces universités ne délivrent pas de bourses.

Des universités proposant des programmes de deux années d’études et délivrant un diplôme permettant un transfert vers une université de la NCAA.

Cette division regroupe des universités de toutes tailles, les conditions d’admission y sont très souples.

Les étudiants doivent suivre environ deux années de cours généraux obligatoires, puis se concentrer sur leur spécialité (commerce, communication, droit, ou autre) pendant les deux dernières années d’études. Un étudiant doit valider au minimum 4 matières par semestre (ce qui représente environ 16 heures de cours par semaine) afin d’obtenir son diplôme en 4 ans.

Les équipes universitaires se rencontrent lors d’un championnat, le NCAA (National Collegiate Athletic Association), organisé depuis 1946. Il comprend une épreuve de simple, une de double et une par équipes. En simple, des joueurs tels que Tony Trabert (1951), Arthur Ashe (1965), Jimmy Connors (1971), John McEnroe (1978) et plus récemment Benjamin Becker (2004) ou Steve Johnson (2011 et 2012) se sont imposés.

Dossier Tennis Magazine - Borne in the USA (1/3)
Dossier Tennis Magazine - Borne in the USA (2/3)
Dossier Tennis Magazine - Borne in the USA (3/3)

Le "SCHOLARSHIP USA" en questions

Pour obtenir une bonne université en première division, il faut avoir un classement de tennis d’au minimum 0 (pour une fille) et 1/6 (pour un garçon). Plus le classement est élevé, plus l’université sera prestigieuse. Pour prétendre à une bourse élevée, il faut avoir de bons résultats au TOEFL et au SAT, un bon dossier scolaire, et un bon niveau sportif. Le coût moyen d’une année est de 30 000 € (sans bourse).

Les premières démarches doivent s’effectuer bien avant l’obtention du bac, qui est le diplôme obligatoire pour pouvoir partir tout comme ceux du TOEFL et du SAT, deux tests d’anglais à valider pour être admis dans une université. Il faut s’y prendre environ un an avant de partir.

Parce que ces organismes s’occupent de toutes les démarches administratives, souvent complexes. Pour chaque élève, il faut en effet monter un dossier de candidature pour l’admission ainsi qu’un dossier de service boursier. Des démarches qui peut me prendre de 9 à 12 mois. L’avantage, c’est aussi que ces organismes sont en relation avec les coaches de chaque université. Les règles sont strictes pour chaque admission car les universités américaines épluchent les bulletins scolaires, sont très friandes en parrainages, en lettres d’introduction d’un professeur ou d’un coach.

Bien sûr. Les diplômes américains sont reconnus internationalement et permettent de travailler un peu partout dans le monde.

Vous ressortirez de ce cursus avec un diplôme, un excellent niveau d’anglais est un très bon niveau en tennis.

L'avis de certains joueurs passes par le systeme

Stéphane Simian

47 ans, 41e mondial en juillet 1993, joueur de l'Université de Colombia dans les années 80. Travaille aujourd'hui chez Rolex.

J'ai eu un bac B (économique et social) avec mention assez bien. Je n'ai jamais été parmi les meilleurs français chez les juniors car je ne jouais qu’une ou deux fois par semaine.

À 18 ans, j’étais -2/6 ce qui ne me permettait pas de me lancer sur le circuit. J'ai donc opté pour ce projet qui était idéal. En obtenant une bourse à 100 %, je suis entrée à l'université de Colombia en Caroline-du-Sud ou je suis restée 4 ans et demi et où j'ai obtenu un Bachelor en marketing et business administration. J'ai été l'un des premiers Français à partir là-bas. À mon époque, évoluaient dans les différentes universités des Malvai Washington, Todd Martin, Jeff Taranto, Byron Black… c'était très relevé. Mon meilleur placement NCAA a été 4e. J'étudiais le matin et je m’entraînais l'après-midi, ce qui m'a permis de progresser assez vite et de me lancer sur le circuit à 22 ans avec plus de maturité et un meilleur niveau tennistique pour obtenir des résultats assez vite.

J'ai commencé l’année 600e et l’ai terminé 160e avant d’être top100 la saison suivante. Sans cette expérience, je pense que je n'aurai jamais fait partie du top 100. C'est une expérience exceptionnelle. Il ne faut pas considérer les 3/4 ans passés aux USA comme perdus mais comme un tremplin pour arriver sur le circuit avec une maturité, une envie, être physiquement au point pour être compétitif. Je le conseille à tout le monde. Il y a une ambiance spéciale, un soutien sportif incroyable. Ça permet d'être bilingue… c'est un plus dans une carrière professionnelle.

Kevin Anderson

28 ans, sud-africain, joueur de l’université d’Illinois de 2005 à 2007, titré en double au NCAA en 2006. Actuel 15e joueur mondial.

Quand j'ai achevé ma carrière chez les juniors, j'ai du choisir entre devenir professionnel ou partir aux États-Unis.

Débuter une carrière professionnelle, cela s'avérer compliqué au niveau financier sans le soutien d'une structure ou d'une fédération. Pour ma famille et moi, la meilleure solution a donc été de partir dans une université américaine. Et cette une décision que je ne regrette pas du tout.

Ça a été une expérience extraordinaire, trois des plus belles années de ma vie. Passement sur les cours que j'ai beaucoup progressé, mais aussi en dehors puisque j'ai rencontré ma femme et les amis dont je suis aujourd'hui le plus proche. J'étudiais les affaires mais je n'ai pas obtenu mon diplôme car j’ai arrêté mes études avant la fin du cursus pour évoluer sur le circuit.

Je conseille à tous cette expérience, encore plus aujourd'hui où les joueurs arrivent au plus haut niveau de plus en plus tard. Cela permet de développer son jeu et de recevoir dans le même temps une excellente formation. Ce qui est très important car on ne sait jamais si on pourra vivre un jour du tennis.

Maxime Tchoutakian

21 ans, 668e mondial, étudiant à Baylor University (Texas) depuis janvier 2015.

J'ai joué sur le circuit Future pendant environ deux ans. Financièrement, c'était difficile et j'ai eu envie de reprendre mes études. J'ai eu un bac ES puis j'ai fait un BTS Management des Unités Commerciales pendant deux ans. Dès l'été dernier j'ai commencé à rechercher une Fac. Baylor m'a proposé une bourse à 100 %, ce qui a forcément joué dans la balance. C'est une excellente fac avec un très bon niveau de tennis, la cinquième université en première division. J’y côtoie d’ailleurs Léolia Jeanjean, avec laquelle on se croise souvent sur le campus et à l’entraînement. Nous, les joueurs du « Men’s Tennis Team », on est comme des petites stars de université. J'avais validé l'équivalent d'un an et demi d’études avant d'arriver ici donc je compte rester à Baylor deux ans et demi. Ma matière principale est le marketing, j'ai aussi des cours de business, anglais, maths… Nous avons un gros rythme avec des cours le matin, l'entraînement après-midi puis des révisions jusqu'à parfois 10 heures du soir.

Je dispute aussi des Futures mais je ne peux pas encaisser le Prize Money, il revient à mon université car mes frais de déplacement et d'hébergement sont pris en charge par Baylor. Nous avons échoué en demi-finale du NCAA National Indoor puis, en fin d'année, nous jouerons à domicile le championnat NCAA qui désignera le champion universitaire de la saison.

Si j'ai un conseil à donner à un jeune qui veut se lancer, c'est vas y fonce ! C'est une expérience énorme. Moi ça va me faire gagner en maturité. Quand je reviendrai en France, j'aurai 23 ans je pourrais me relancer sur circuit si j'en ai envie. Mais avec un diplôme en poche…

ET AUSSI....

Voici une liste, non exhaustive, de joueurs qui ont suivi - ou suivent - ce parcours dans des universités américaines avant d'éventuellement tenter leur chance (avec plus ou moins de succès) sur le grand circuit.

Joueurs/euses français

Grégory Bayane, Antoine Benneteau, Rémy Boutillier, Julie Coin, Cindy Chala, Daniel Courson, Sébastien De Chaunac, Florent Diep, Thibault Forget, Léolia Jeanjean, Alexandre Lacroix, Tristan Méraut, Stéphane Piro, Adrien Puget, Clément Reix, Stéphane Simian, Maxime Tchoutakian...

Joueurs Etrangers

Kevin Anderson, Benjamin Becker, Amer Delic, Somdev Devvarman, Peter Lucazk ou encore Blaz Rola.

SOURCES

🌐 source : Tennis Magazine #462 (avril 2015)
📸 photos by : Baylor Athletics / ATP Tour

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Tu es intéressé(e) pour jouer au tennis en université américaine et tu souhaites postuler pour une bourse sportive aux états-unis ?

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